Cette expression désigne une période de beau temps qui se produit durant la saison de l'automne après les premières gelées.
Ce phénomène est aléatoire et propre à tout l'hémisphère nord.
On a commencé à entendre parler de "l'Indian Summer" tout d'abord en Pensylvanie à la fin du 18e siècle. Ce terme a ensuite voyagé dans les régions de New York et de la Nouvelle-Angleterre vers 1798. Il aurait fait son apparition au Canada vers 1821 et en Angleterre vers 1830.
20 ans après son apparition, cette expression aurait été établie dans le langage courant dans tout le nord-est de l'Amérique puis dans tous les pays anglophones.
Les francophones du Canada ont alors traduit ce terme littéralement par "été des Indiens."
Dans plusieurs pays d'Europe, on retrouve des périodes analogues à l'été des Indiens (i.e. ayant à peu près les mêmes critères). Ces périodes portent toutes des noms faisant allusion à un élément culturel, religieux ou folklorique.
Dans la vallée du Saint-Laurent, on parle donc de l'été des Indiens ou de l'été des Sauvages.
En France et dans les pays d'Europe occidentale en général, on parle aussi de l'été de la St-Denis (9 octobre), été de la St-Géraud (13 octobre) ou été de la St-Martin (11 novembre).
Une légende suédoise parle de l'été de la Toussaint qui se produit à la fin octobre ou au début novembre et qui est du temps chaud et ensoleillé, accompagné de brume sèche.
En Angleterre, en plus d'avoir adopté l'expression américaine, on appelle aussi été de la Saint-Luc (18 octobre), une période de temps beau et calme.
En Allemagne, on le nomme l'été de l'aïeule.
En Espagne, "el veranillo de San Martín".
Finalement, en Europe centrale, on parle du old wives'summer (été des bonnes femmes) qui se produit vers la fin septembre.